Vendredi 3 février, Philippe Rafin et Thierry Diguet, qui sont électriciens à la retraite, sont venus dans les classes de CE2 B et CE2 C pour nous expliquer leur travail de bénévoles de l’association Électriciens Sans Frontières, dans le cadre de notre défi Récylum.
Voici un résumé de leur intervention, pour laquelle les élèves se sont montrés très intéressés et participatifs dans nos deux classes!
L’association est une ONG française, basée sur la solidarité.
Elle est née il y a une trentaine d’année, au départ pour assister les médecins auprès des populations en difficulté, qui se trouvent le plus souvent dans des pays chauds. Les médicaments nécessitent donc d’être conservés à une température inférieure à celle du pays pour qu’ils puissent être administrés (réfrigérateurs).
Les électriciens interviennent également pour que les médecins puissent utiliser des appareils médicaux dans les centres de soin, et pour apporter de la lumière dans les salles de classe et le logement de l’enseignant afin que ceux-ci puissent travailler en fin de journée, car dans certains pays le soleil se couche à 5h. Parfois des lampadaires sont installés pour sécuriser les rues à la nuit tombée. Cela permet aussi de faire naître des programmes d’alphabétisation pour les adultes. L’électricité est fabriquée à partir de panneaux solaires, ou de turbines hydrauliques. La production n’est donc pas très importante, ce qui limite le nombre d’ampoules à une seule par classe (nous avons compté 8 tubes fluorescents dans notre classe + 1 pour le tableau!).
Électriciens Sans Frontières participe au défi Récylum pour encourager le recyclage des lampes à économie d’énergie. En effet, Récylum transforme les défis que nous réalisons dans nos classes (jeu du lumitri, fabrication des lumibox et livrets « la deuxième vie des lampes à économie d’énergie »), en soutenant des projets d’électrification d’écoles, avec l’aide de son partenaire Electriciens sans frontières. C’est en recyclant ici, que les enfants apportent symboliquement la lumière à des centaines d’élèves de leur âge dans des villages isolés.
ESF intervient également après des catastrophes naturelles (Népal en 2015), afin de réinstaller l’électricité dans les écoles, ou apporter de la lumière dans un camp de réfugiés par exemple (Haïti). Malheureusement, les bénévoles de peuvent pas intervenir dans certains pays, et ce malgré les appels à l’aide, lorsque leur sécurité n’est pas garantie (comme au Mali). Les pays d’intervention se trouvent aussi bien en Afrique qu’en Asie du Sud ou en Amérique du Sud.
De plus, les bénévoles installent des châteaux d’eau et des pompes pour permettre un approvisionnement en eau plus « confortable » (robinets, douches). Ils forment les personnes du village pour que celles-ci puissent entretenir et nettoyer les panneaux solaires et les installations, et être ainsi autonomes après le départ de la mission.
Un grand merci à Messieurs Rafin et Diguet pour leurs explications et photos, qui nous ont permis de découvrir toute la richesse de leur travail, et de nous motiver encore davantage dans la réalisation de nos défis!